A en croire le programme, les deux hommes d’Etat auront un seul-à-seul d’environ une heure du temps, lequel sera prépositif à une rencontre bilatérale entre les délégations congolaise et américaine.
Il sera question autour de ces rencontres, entre autres, de la mise des points sur les ‘’i’’ du partenariat stratégique entre la RDC et les Etats Unis, scellé en 2019 ; de la révision du dernier rapport des experts des Nations-Unies sur l’invasion des troupes rwandaises sur le sol congolais sous couvert du M23 ; de la nécessité d’un appui de Washington dans son plaidoyer en faveur de la levée de l’embargo sur les armes qui frappe notre pays ; de l’avenir de la mission onusienne sur le sol congolais, mission dont le pays de l’oncle Sam reste le plus grand contributeur ; de la tenue des élections chez nous en 2023, voulues libres, équitables et au respect du calendrier ; des mesures relatives au respect des droits de l’homme ; de la lutte contre la corruption et le détournement des fonds qui n’arrêtent de prévaloir en République Démocratique du Congo ainsi que de la mise en place d’un système international ouvert et stable, dans le triple but de lutter contre les effets du changement climatique, de l’insécurité alimentaire et de la bouffée épidémiologique mondiale.
La tournée africaine d’Antony Blinken, faut-il le rappeler, intervient peu après celle de son homologue russe, Sergueï Lavrov, qui a eu lieu en juillet.
Foi sur les analyses qui fusent de partout, cette tournée de l’homme d’Etat américain en charge de la politique extérieure des Etats-Unis vise à contrecarrer l’influence de la Russie sur le sol africain.
Saint-Germain Ebengo
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